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importance. En effet ceux d'entr'eux dont la culture était purement arabe n'étaient nullement préparés à faire des recherches en matière de patrimoine, car ils ne s'étaient entraînés qu'à l'enseignement dans les écoles et la prédication dans les mosquées. C'est pourquoi ils pensaient que leur mission devrait consister non pas dans la confection d'ouvrages, mais dans la formation des hommes.

Quant aux Algériens ayant reçu une formation uniquement française, ils se séparèrent ou presqe de leurs origines et de leurs racines, en perdant tout contact avec les documents et les manuscrits arabes et même avec leurs arbres généalogiques établis tous en arabe durant les différentes périodes historiques. Ainsi donc ces genres d'Algériens n'étaient nullement habilités à écrire l'histoire culturelle de leur pays.

En conséquence, c'est ce vide culturel que j'ai tenté de combler, et il s'agit-comme je l'ai déjà dit plus haut-d'un travail qui ne constitue point une tâche facile. Il est vrai que j'ai parlé dans mon ouvrage du passé, mais je n'ai pas négligé pour autant l'avenir. Mon message s'adresse à ces Algériens incapables, pour différentes raisons, d'apprécier et de comprendre la participation de leurs ancêtres à la culture humaine.

Mon espoir est que les Algériens de la génération du prochain siècle seront plus armés pour étudier et apprécier le patrimoine culturel de leur pays bien-aimé.

Enfin je dois rendre hommage à l'aide précieuse qui m'a été apportée par certaines personnes et institutions, et il est de mon devoir également de mentionner mes collègnes de l'Université d'Alger et notamment de l'Institut d'Histoire, avec tout l'estime qu'ils méritent, pour m'avoir accordé un congé de longue durée, afin de me permettre de me consacrer à mes travaux de recherches. Je dois remercier aussi les fonctionnaires des Universités de Michigan et de Minnesota pour leur aimable concours. Je remercie également mes collègues du Département d'histoire de l'Université de Minnesota de m'avoir associé à leur enseignement, et notamment le Professer Paul Bamford qui fut désigné par la Fondation Fulbright comme mon partenaire.

Aboul-Kacem Saâdallah

Professeur à l'Université d'Alger

et à l'Université «Al al-Bayt»

de Jordanie

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