deuxième partie, elle c.mprend une étude pratique de la production des auteurs algériens, chacun dans sa propre spécialité, telles que l'histore, la littérature, la médecine, la musique, etc ...
Durant la période coloniale française, les Orientalistes jouèrent un rôle important dans «la découverte» du partrimoine culturel algérien arabo-islamique. Ce fut d'abord ١'arrivée eu Algérie de René Basset dans les années quatre vingts du xixe siècle. Puis ce fut la création de ١'école supérieur des Lettres qui se transformera par la suite en «Faculté des Lettres», lors de la fondation de l'Université d'Alger en ١٩٠٩. Cette dernière date marque le début d'une ère nouvelle pour les orientalistes français dont les activités avaient atteint leur apogée en ١٩٠٥ avec l'organisation du XI? e Congrès international des orientalistes à Alger, sous la direction de René Basset et sous ١'égide du Gouverneur général d'Algérie Jonnart. Tout en œuvrant en faveur du renforcement des plans Colonialistes de leur pays, les orientalistes français participèrent à la. traduction et à la publication de manuscrits et d'études arabes ayant rendu d'éminents services au partimoine culturel algérien dans plusieurs secteurs.
La période française connut également la création de plusieurs Comités et associations scientifiques, l'organisation de colloques et séminaires, et la mise en place d'établissements spécialisés. Toutes ces institutions avaient rassemblé des renseignements abondants dont ont besoin tous ceux qui s'intéressent à la culture algérienne, étant donné le grand profit qu'ils peuvent en tirer.
Malgré la participation algérienne à l'essor de la culture arabo-musulmane, les Algérieux n'étaient pas conscients du rôle joué par leur pays dans ce domaine, c'est ainsi qu'au cours de la période attomane certains intellectuels algériens (Telsque Ahmed Maqari, Yahia Chaoui et Ahmed Ben Ammar) furent astreints à émigrer au Maroe et au Moyen Orient. En effet le régime ottoman agit souvent en vue d'isoler les intellectuels algériens qui cherchèrent alors refuge dans d'autres pays, en revanche certains d'eutr'eux restèrent en Algérie, acceptant la soumission, ou préférant la retraite des mystiques, c'était ١'époque des grands marabouts.
Au cours de ١'époque coloniale française les intellectuels algériens quittèrent leur pays progressivement et de différentes manières. Car les Français ont tout fait dès le début de l'occupation pour exiler ces